La Tunisie a excellé mercredi 8 novembre dernier et a arraché le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient 2017. EFret.tn -un site web œuvrant selon l’esprit de la bourse de fret- a été triomphé à cette occasion.

Dans quel sens va la Tunisie dans son évolution dans ce secteur ?

La Tunisie a beaucoup de rattrapage à faire en matière de technologie, ce qui nuit à la productivité et à la rémunération de la main d’ouvre. Les entreprises Tunisiennes sont près d'une décennie derrière le Danemark dans l'adoption de nouvelles technologies telles que le Cloud, les achats électroniques et le cyber sécurité. En étant plus ouvert à l'utilisation d'innovations «éprouvées» - et en améliorant les pratiques de gestion - les entreprises pourraient amplement ajouter de l’intérêt  à l'économie et contribuer à réduire les inégalités de revenus.

La mauvaise productivité a longtemps été le fléau de l'économie de la Tunisie, avec une production par travailleur au bas du classement. La nation traîne aussi derrière la plupart des autres pays dans le leadership et la gestion. Les entreprises adoptants les diplômés ne représentent qu’un banal pourcentage de la population active, et environ 70% des salariés travaillent dans des entreprises de productivité inférieure à la moyenne.

Une étude du McKinsey Global Institute reflète que, dans les pays développés, au moins 55% de la croissance de la productivité du travail viendront des entreprises qui «rattraperont» les meilleures pratiques existantes. Cela peut convoyer au fait que nous traînons si loin derrière nos pairs ce qui pourrait déchaîner la croissance économique à l'avenir.

En abrégé…

Suite à la nouvelle loi de Finance qui nous a hantée dernièrement, serait-il possible que notre cher gouvernement fasse en sorte que les technologies éprouvées puissent atteindre plus d'entreprises et financer le soutien local en cas de besoin ? De plus, le secteur bancaire du pays est faible, d'autant plus que la croissance du PIB et le manque d'investissement continuent de trébucher, néanmoins, malgré ces défis, les startups tunisiennes trouvent des moyens d'améliorer leurs sociétés et de résoudre les problèmes économiques endémiques par l'innovation et la créativité.

Bravo à l’eFret.tn qui n’a pas baissé ses bras et qui a fait preuve de résistance contre un système bancaire hostile et un gouvernement à l'ancienne mode. Ceci ouvrira certainement  plus de portes

pour l’externalisation des projets de développement Web en Tunisie ce qui nous offre une valve à respirer.